Brune à La Maroquinerie

Brune, c'est de la pop légère et enjouée, mais pas que. Art Is True est allé la voir à la Maroquinerie.

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Pour son second passage à Paris ce mois-ci, Brune a décidé de tout chambouler pour offrir plus de surprises au public. Le pari est réussi !

Le show commence avec « L'araignée ». Brune est seule sur scène au clavier, éclairée pas la poursuite, l'ambiance est très intimiste. Elle est ensuite rejointe par ses musiciens, d'abords aux pads et sample puis par la batterie ce qui apporte plus de volume à la prestation.

Toute la première partie du spectacle s'enchaine assez naturellement, avec « Cheveux Blanc » et « Paris » notamment mais on sent que la pression monte. Les riffs sont plus lours, les guitares plus puissantes, quelque chose est en train de se passer.

La seconde partie du concert est effectivement beaucoup plus rock. Dès que « Je n'oublie pas » commence, on sent tout de suite qu'on est dans une autre ambiance, qu'on est pas là pour s'endormir.

Brune enchaine alors avec une reprise de « Enjoy The Silence » de Depeche Mode qu'on avait déjà pu entendre sur Virgin Radio puis s'en suivent « Toutes les Roses » et « Hey » avec toujours plus de sample, de beat box et de guitares toujours plus lourdes.

Nous aurons le droit à « Rupture Song » en rappel, dans une version très proche de la version radio, et le concert se conclu avec « Sur ta Bouche ».

Une bonne surprise donc pour cette seconde date Parisienne: sa prestation est plus rythmée, avec plus de prises de risques. L'équilibre n'est pas encore tout à fait trouvé à cause d'une sur-utilisation des samples et de la beatbox mais compte tenu du virage effectué en 3 semaines, il y a fort à parier que Brune continuera de peaufiner son show !

Robert Francis à La Cigale

La balade au bout des doigts

Robert_Francis.jpg Photo d'Alice Giraudo.

On peut penser que les balades sont des morceaux à l'eau de rose mis en avant par les producteurs pour vendre des disques aux petites filles. On peut aussi aller voir Robert Francis en concert et se prouver le contraire.

On finit donc en beauté le mois de Novembre avec l'incontournable Robert Francis pour un concert magique à La Cigale. Le public est surexcité quand le concert commence et on découvre un Robert Francis un peu timide, presque mal à l'aise de sa notoriété. Le show commence avec Climb a Montain dans une version plus rock que sur l'album: la couleur est annoncée, Robert Francis va nous faire transpirer ce soir. S'en suit dans un même élan le second et excellent single Keep on Running qui met tout le monde d'accord.

Mais Robert Francis n'est pas seulement un très bon musicien, c'est aussi un songwritter de talent et chacune de ses chansons raconte une histoire qu'il ne se prive pas de nous raconter. Entre ruptures adolescentes, gueule de bois, excès en tous genre, on comprend mieux le sens de chansons. C'est une partie de sa vie qu'il nous livre ce soir, il ne se contente pas de jouer de la musique mais il partage ses émotions, son mal-être et aussi son plaisir de jouer dans la Ville des Lumières. Il s'en excusera maladroitement plusieurs fois d'ailleurs « I'm sorry, I'm a terrible speaker » mais il est pardonné, ses histoires sont finalement celles de tout le monde ce qui créé une relation complice entre le chanteur et son public.

Pour revenir à la setlist, R.F a su satisfaire les fans les plus récents comme ceux de la première heure puisqu'il a joué une majorité de chansons de son dernier album mais également quelques chansons plus anciennes ainsi que 3 inédits qui seront sur le prochain album qui paraitra au printemps 2011.

Le concert finira sans trop de surprise sur Junebug avant un Darkness et Do What I Can en rappel, classique et efficace.

Articles rédigés par Arnaud Guillet pour Art Is True.